Â鶹AV

L’appel de la recherche

La recherche ouvre de nouveaux horizons pour une Ă©tudiante au premier cycle

En 2019, lorsqu’elle a quittĂ© Albuquerque, au Nouveau-Mexique, pour venir faire un baccalaurĂ©at en anatomie et biologie cellulaire Ă  l’UniversitĂ© Â鶹AV, Adelyn Moore (B. Sc. 2023) avait un plan de carrière en tĂŞte. Toutefois, lorsqu’elle s’est inscrite Ă  un programme de recherche pour acquĂ©rir de l’expĂ©rience dans son domaine, elle s’est dĂ©couvert une nouvelle vocation et son cheminement a rapidement bifurquĂ©.

« Au secondaire, je m’intĂ©ressais beaucoup aux sciences. J’ai obtenu un certificat en technique d’urgence mĂ©dicale et je me dirigeais vers la mĂ©decine clinique. En mettant les pieds dans un laboratoire Ă  Â鶹AV, je suis tombĂ©e en amour avec la recherche. »

Une toute nouvelle passion

C’est au cours de sa deuxième annĂ©e d’études Ă  Â鶹AV qu’Adelyn a travaillĂ© dans un laboratoire pour la première fois, dans le cadre d’un programme de recherche estival chez elle, au Nouveau‑Mexique. De retour sur le campus, elle a fait de la recherche dans son domaine, et c’est Ă  ce moment-lĂ  que sa passion est nĂ©e.

« L’expérience que j’ai vécue au premier cycle a beaucoup joué dans ma décision de choisir la recherche plutôt que la médecine. La première fois, on découvre la recherche et le fonctionnement d’un laboratoire. La deuxième fois, on a une meilleure idée du type de recherche qu’on veut faire. »

La deuxième expĂ©rience en laboratoire d’Adelyn Ă  l’UniversitĂ© Â鶹AV s’est dĂ©roulĂ©e dans un programme de recherche du cheminement Honours, dans le laboratoire de Gabriel Venne au DĂ©partement d’anatomie et de biologie cellulaire. Ces travaux, toujours en cours, portent sur le fascia, tissu conjonctif prĂ©sent dans tout le corps.

« C’est le projet le plus intéressant auquel j’ai participé. Avec l’âge, le fascia peut se raidir et causer des problèmes, comme des maux de dos. Figurez-vous que le manque de souplesse du fascia dans le pied peut causer des maux de dos. Tout est interrelié; nous faisons donc beaucoup de recherches pour réussir à traiter l’ensemble du corps plutôt que seulement le membre douloureux. »

Travail en laboratoire et apprentissage sur le terrain

« Ce que je préfère de la recherche, c’est la résolution de problèmes. C’est un processus très logique, et on peut aborder un problème de tellement d’angles. J’aime aussi l’idée de combler des lacunes et d’élargir continuellement les connaissances dans un domaine. Plus nous avançons, plus nous pouvons mettre au point des traitements. C’est comme explorer de nouveaux territoires. »

Chaque nouveau projet est un peu comme un saut dans l’inconnu. Pour Adelyn, c’est l’un des aspects les plus difficiles de la recherche. Ce n’est pas comme en classe; dans un laboratoire, on doit se débrouiller seul.

« On nous pousse dans le bain, en quelque sorte, et c’est parfois un peu stressant. Mais c’est très formateur. On apprend beaucoup en travaillant et en commettant des erreurs. Comme je n’ai pas de professeur à côté de moi, j’acquiers beaucoup d’autonomie et j’aiguise mon sens de l’initiative. Je me sens maintenant prête à mener mes propres recherches. »

Un avenir prometteur en recherche

Adelyn vient d’être admise au programme de maĂ®trise en gĂ©nie biologique et biomĂ©dical Ă  l’UniversitĂ© Â鶹AV. Ă€ l’automne 2023, elle se joindra Ă©galement Ă  l’équipe du laboratoire d’Ahmad Haidar, oĂą elle participera Ă  la mise au point de dispositifs plus efficaces pour le diabète.

« Je vais me rapprocher du genre de recherche que je veux faire. Dans le laboratoire du Pr Venne, je travaillais avec des cadavres et je prélevais beaucoup d’échantillons. Dans celui du Pr Haidar, on est dans la sphère des essais cliniques; la recherche a donc un lien plus étroit avec la médecine, et ça me motive vraiment. »

En parallèle, elle continuera de travailler avec le Pr Venne. Elle attend le retour de ses échantillons pour attaquer la rédaction de son rapport de recherche.

Des conseils pour ceux et celles qui s’intéressent à la recherche

Adelyn Moore sitting on a benchĂ€ titre d’ambassadrice Ă©tudiante Ă  Â鶹AV, Adelyn accompagne les Ă©tudiants et Ă©tudiantes dans leur dĂ©couverte de l’UniversitĂ© et de ce qu’elle a Ă  offrir. Poser sa candidature dans une installation de recherche de haut calibre peut ĂŞtre une entreprise intimidante, mais Adelyn les rassure : le personnel enseignant de l’UniversitĂ© est lĂ  pour les aider Ă  explorer les diffĂ©rentes options et Ă  faire le bon choix.

« Beaucoup de professeurs accueillent volontiers des étudiants au premier cycle dans leur laboratoire de recherche. Ils m’ont tous beaucoup aidée à choisir un projet de recherche et à trouver les ressources nécessaires pour me lancer. »

Pour Adelyn, Â鶹AV est l’endroit idĂ©al pour acquĂ©rir une expĂ©rience en recherche, dĂ©velopper des compĂ©tences concrètes et se dessiner une carrière.

« Â鶹AV a beaucoup d’atouts. Premièrement, il y a plein de façons de faire de la recherche. Deuxièmement, c’est une grande universitĂ© axĂ©e sur la recherche; par consĂ©quent, presque tous les professeurs s’adonnent Ă  la recherche, mĂŞme Ă  la FacultĂ© des arts. Et troisièmement, on peut y acquĂ©rir une riche expĂ©rience et y dĂ©couvrir une future carrière. »

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