Adelle Blackett reconnue de nouveau pour l’impact exceptionnel de ses recherches et de son engagement
La ¹ó²¹³¦³Ü±ô³Ùé de droit est ravie d’annoncer que la professeure Adelle Blackett, MSRC, Ad E, a reçu un doctorat honoris causa de l’Université catholique de Louvain (UCLouvain). Ce dernier lui a été remis lors d’une cérémonie le 16 février. La veille, elle a offert à UCLouvain une conférence intitulée « De la métaphore à la mémoire : Restituer l’histoire de l’esclavage dans les débats sur les formes contemporaines d’esclavage ».Â
Fait remarquable, il s’agit du deuxième doctorat honorifique décerné à la professeure Adelle Blackett cette année ; en octobre, elle a reçu un doctorat en droit honoris causa de l’Université Queen’s.ÌýÌý
« À travers vos recherches scientifiques et la mise à disposition de cette expertise dans le cadre de votre service à la société (notamment au BIT), vous incarnez les valeurs de dignité humaine, d’égalité et de non-discrimination, de liberté et de combat contre l’esclavage et le travail forcé » a salué la lettre de nomination d’UCLouvain.ÌýÌý
Une diplômée de la cohorte de 1994 de notre double programme en droit civil et common law, Adelle Blackett est professeure titulaire et elle détient la chaire de recherche du Canada (niveau 1) en droit transnational du travail et développement. Elle a fondé et dirige le Laboratoire de recherche en droit du travail et développement (LLDRL) à Â鶹AV. Elle est l’auteure de la monographie (Cornell University Press, 2019), qui a reçu le Prix du livre savant 2020 du Conseil canadien de droit international. Une pédagogue innovatrice, elle a remporté le prix de la principale de Â鶹AV pour l’excellence en enseignement (catégorie professeur.e.s titulaires) en 2020.ÌýÌý
Une autorité mondialement reconnue en droit du travail, la professeure Blackett montre un engagement indéfectible à améliorer les conditions d’emploi des personnes marginalisées au Canada et à l’international. Elle a été commissaire pour la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse et a présidé le comité d’experts en droits de la personne du Programme de contestation judiciaire. En 2021, la ministre fédérale du Travail l’a nommée présidente du groupe de travail sur la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi du Canada. Ancienne fonctionnaire de l’Organisation internationale du travail à Genève (OIT), elle a été l’architecte en chef des premières normes internationales complètes de l’OIT offrant des protections et des droits à plus de 60 millions de travailleurs et travailleuses domestiques (convention no 189 et recommandation no 201), et subséquemment de la réforme du droit du travail en Haïti.ÌýÌý Â
La professeure Blackett joue un rôle de premier plan dans la promotion de l’équité dans le milieu universitaire, à Â鶹AV et au-delà . Elle est notamment la rédactrice principale de la , qui a été ratifiée par 60 établissements postsecondaires à travers le pays.ÌýÌý
« [La professeure Blackett] montre que le travail universitaire n’est pas une fin en soi, mais qu’il trouve tout son sens lorsqu’il est mis au service de la société et qu’il peut contribuer à la façonner pour la rendre plus juste », a affirmé Séverine Dinkar, directrice administrative de l’Institut de recherche économique et sociale (IRES) d’UCLouvain.ÌýÌý
« C’est avec une fierté extraordinaire que j’apprends cette nouvelle reconnaissance de l’impact international de notre chaire de recherche du Canada en droit transnational du travail et développement » a déclaré le doyen Robert Leckey, Ad E. « Elle incarne l’engagement de la ¹ó²¹³¦³Ü±ô³Ùé à répondre aux défis pressants de notre monde contemporain grâce au leadership juridique. »