Les défis de l’égalité en intelligence artificielle Innovation @ Â鶹AV et le Laboratoire d’apprentissage et de raisonnement de l’Université Â鶹AV accueillent depuis le 30 juin une vingtaine de jeunes femmes dans le cadre de la première édition du . Le but de l’exercice : une formation de trois semaines destinée exclusivement aux femmes sur l’apprentissage machine ainsi que la conception et la mise au point de produits numériques.
C’est Angelique Mannella, vice-principale adjointe à l’innovation et aux partenariats à l’Université Â鶹AV, qui a eu l’idée de ce projet. Elle souhaite que le secteur de l’intelligence artificielle ne soit plus un fief masculin et s’ouvre davantage aux femmes.
« Vu l’enthousiasme que suscite l’intelligence artificielle, je crains fort qu’on répète dans ce domaine les erreurs commises dans le secteur de la technologie, notamment son manque d’ouverture envers les femmes », explique Mme Mannella, qui a œuvré dans ce milieu pendant plus de 15 ans.
Afin que les informaticiennes de demain puissent préparer leur arrivée sur le marché du travail, ce premier laboratoire estival comprend un programme de mentorat. Grâce aux nombreux partenariats entre l’Université Â鶹AV et les entreprises montréalaises du secteur de l’intelligence artificielle, les participantes peuvent profiter de l’expérience et des conseils de professionnels de l’informatique.
Par ailleurs, plusieurs partenaires d’ailleurs au pays sont venus rencontrer les jeunes femmes afin de les appuyer dans leur développement professionnel, notamment Michelle Scarborough, directrice générale, Investissements stratégiques et femmes en technologie à la Banque de développement du Canada. Lors de son passage au Laboratoire il y a deux semaines, cette dernière a fait profiter les participantes de sa vaste expérience en démarrage d’entreprises et en entrepreneuriat.
« Ce genre d’exercice est vraiment important, dit-elle, parce qu’il réunit toutes ces jeunes femmes sous un même toit et leur donne l’occasion d’apprendre dans un contexte collaboratif. Elles découvrent l’écosystème de la haute technologie dans un contexte pratique plutôt que strictement théorique, comme c’est souvent le cas en classe. »
Angelique Mannella se réjouit du succès de cette première édition du Laboratoire d’été. « Cette année, c’était un projet-pilote, nous voulions mettre le programme à l’essai, mais nous allons certainement répéter l’expérience l’an prochain », prédit-elle. Â