Expertes : Journée internationale des femmes | 8 mars
Le 8 mars, Journée internationale des femmes, est le jour où l’on reconnaît et l’on souligne, à l’échelle mondiale, les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes et des filles, et où l’on sensibilise le public au travail qui reste à faire. ()ÌýÌý
Voici des expertes de l’Université Â鶹AV qui peuvent s’exprimer à ce sujet :Ìý
Alexandra Ketchum, chargée d’enseignement, Institut d’études sur le genre, la sexualité et le féminisme Ìý
« Le rapport des femmes à la technologie, comme l’illustre la série de conférences et d’ateliers Feminist and Accessible Publishing, Communications, and Technologies, est un sujet important dans la société d’aujourd’hui. Nous devons nous demander comment nos technologies (comme l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique, les assistants vocaux, les robots, les applications et les médias sociaux) affectent les droits des femmes ».ÌýÌý
Alexandra Ketchum est chargée d’enseignement à l'Institut sur le genre, la sexualité et le féminisme et la fondatrice de la série de conférences et d'ateliers Feminist and Accessible Publishing, Communications, and Technologies, une initiative visant à rassembler les chercheurs, les créateurs et les personnes travaillant aux intersections des sciences humaines numériques, de l’informatique, des études féministes, des études sur le handicap, de la communication, des études LGBTQ+, de l’histoire et de la théorie raciale critique. Ìý
alexandra.ketchum [at] mcgill.ca (anglais, français* - presse écrite seulement)Ìý
Shaheen Shariff, professeure James Â鶹AV, Département d’études intégrées en éducation Ìý
« Les Canadiennes sont diplômées de programmes universitaires en nombre record et occupent des postes de direction dans les universités, les sciences et la médecine, le droit et le gouvernement, les arts, les médias et l'industrie privée. Néanmoins, les régimes patriarcaux ont limité ou continué à bloquer l'accès des femmes à l'éducation, à l'emploi, au choix vestimentaire, à la religion et à la vie sociale en 2022, condamnant nombre d'entre elles à la pauvreté et à l'isolement. Le viol a proliféré en tant qu'arme de guerre, et la violence entre partenaires intimes et la violence fondée sur le genre ont mis en péril la santé, la sécurité économique et la sécurité des femmes et des enfants. De nombreuses Américaines ont perdu leur droit à l'avortement lorsque la Cour suprême des États-Unis a annulé l'arrêt Roe v. Wade. Ces régressions font qu'il incombe à nos universités, écoles, gouvernements et communautés de faciliter l'accès à l'éducation, à l'emploi et à la garde d'enfants pour les femmes marginalisées, car l'éducation et l'emploi sont des droits inhérents à toute femme. Les universités doivent se réapproprier leur rôle d'éducateurs universels de la société, informer et éclairer toutes les parties prenantes, y compris les gouvernements, afin d'Å“uvrer à la mise au jour, à la remise en question critique et à l'élimination des formes intersectionnelles de misogynie, de patriarcat, d'androcentricité et de discrimination profondément ancrées dans les mentalités. En négligeant ces obstacles, on soutient tacitement et finalement l'autocratie et les sociétés insulaires, on sape la démocratie et on réduit les possibilités de progrès ».ÌýÌý
ÌýShaheen Shariff est professeure James Â鶹AV au Département d’études intégrées enéducation et membre associée de la Faculté de droit. Son travail est centré sur l’intersection de l’éducation, du droit et de la politique, avec un accent sur le droit constitutionnel, les droits de la personne et le droit civil dans la mesure où il a un impact sur les institutions éducatives. Elle est surtout connue pour son travail sur la cyberintimidation et la violence sexuelle en tant que symptômes d’une discrimination systémique profondément enracinée et de déséquilibres de pouvoir dans la société (formes croisées de sexisme, misogynie, homophobie, (in)capacité, âgisme et xénophobie. Ìý
shaheen.shariff [at] mcgill.ca (²¹²Ô²µ±ô²¹¾±²õ)Ìý
Audrey Moores, professeure titulaire, Département de chimie Ìý Ìý
« Il est bien connu que les femmes représentent moins de diplômés que les hommes dans un certain nombre de domaines des STIM, mais des données récentes du Canada portant sur les parcours professionnels 10 ans après l'obtention du diplôme indiquent qu'il y a plus d'attrition chez les femmes que chez les hommes dans ces carrières. Ces divergences expliquent en partie l'écart de salaires entre les hommes et les femmes, car les emplois dans les STIM sont généralement mieux rémunérés que la moyenne. Cette situation est d'autant plus préoccupante que les emplois dans le domaine des STIM sont au cÅ“ur de la révolution de la durabilité nécessaire pour lutter contre le changement climatique. Les données des Nations unies montrent que les femmes sont susceptibles d'être plus touchées par les effets négatifs du changement climatique que les hommes... et pourtant, elles sont plus susceptibles d'être exclues de la solution. Nous avons la responsabilité de plaider, de tendre la main et d'encadrer autour de nous pour réduire cet écart, mais une action politique forte est également nécessaire pour voir un changement significatif ».ÌýÌýÌý
Audrey Moores est professeure titulaire Ìýau Département de chimie. Depuis 2007, son groupe de recherche travaille à la croisée des chemins entre les domaines de la science des nanoparticules, de la chimie des matériaux, de la chimie de coordination et de la synthèse organique. Ìý Ìý Ìý
audrey.moores [at] mcgill.ca (anglais, français)Ìý
Carola Weil, doyenne de l'école des études permanentesÌý Ìý
« En tant que femme occupant un poste de direction et en tant qu'éducatrice, je suis passionnée par l'élimination des obstacles auxquels tant de femmes continuent d'être confrontées. Malgré tous les progrès , les femmes, en particulier celles qui appartiennent à des groupes de population historiquement marginalisés, se heurtent encore à des difficultés considérables pour atteindre la parité hommes-femmes en matière de salaires, de conditions de travail, d'opportunités d'avancement, de reconnaissance et de récompenses. J'enseigne et je défends les liens entre le genre, la diversité et l'inclusion afin de créer une société plus équitable pour tous ». ÌýÌý
Carola Weil est doyenne et professeure associée à la School of Continuing Studies. Politologue et analyste politique de formation, spécialisée dans les relations internationales, la sécurité humaine et les migrations, la transformation des conflits et la diplomatie publique, Carola Weil a mené sa carrière dans les secteurs de la politique publique, des organisations à but non lucratif et de la philanthropie, ainsi que dans l'enseignement supérieur.Ìý
carola.weil [at] mcgill.ca (anglais, allemand, français)