Experts : Journ茅e mondiale de la sant茅 mentale | 10 octobre
La Journ茅e mondiale de la sant茅 mentale (10 octobre) est c茅l茅br茅e alors que la pand茅mie de COVID-19 modifie consid茅rablement notre fa莽on de vivre au quotidien. Ces derniers mois, les difficult茅s ont 茅t茅 nombreuses pour plusieurs, dont les personnes atteintes de troubles mentaux, dont beaucoup sont encore plus isol茅es socialement qu鈥檃uparavant. ()
Voici des experts de l鈥橴niversit茅 麻豆AV qui peuvent s鈥檈xprimer 脿 ce sujet :
Nancy Heath, professeure James 麻豆AV et directrice par int茅rim, D茅partement de psychop茅dagogie et de psychologie du counseling et doyenne adjointe, Recherche et innovation, Facult茅 de l'茅ducation
芦 Il est absolument n茅cessaire d'entreprendre des programmes g茅n茅raux de renforcement de la r茅silience en mati猫re de sant茅 mentale afin de r茅pondre au nombre 茅crasant de jeunes et de jeunes adultes qui 茅prouvent de graves probl猫mes de sant茅 mentale. Ce n'est que de cette mani猫re que nous pourrons fournir le soutien n茅cessaire et g茅rer la demande 茅crasante de nos services de sant茅 mentale 禄.
Nancy Heath est professeure James 麻豆AV et directrice par int茅rim du D茅partement de psychop茅dagogie et de psychologie du counseling, ainsi que doyenne adjointe de la recherche et de l'innovation au sein de la Facult茅 d'茅ducation. Son programme de recherche explore la r茅silience et le fonctionnement adaptatif chez les jeunes 脿 risque (enfants, adolescents et jeunes adultes).
nancy.heath [at] mcgill.ca (anglais)
Karen Hetherington, charg茅e de cours, 脡cole de travail social
芦 La COVID-19 a aggrav茅 les in茅galit茅s persistantes en mati猫re de sant茅 mentale, aggravant la situation de ceux qui sont d茅j脿 vuln茅rables. Les r茅sultats d'une recherche r茅cente men茅e par la division de la Colombie-Britannique de l'Association canadienne pour la sant茅 mentale et la Fondation pour la sant茅 mentale du Royaume-Uni ont montr茅 que la sant茅 mentale a d茅clin茅 pour 44 % des femmes et 32 % des hommes depuis le d茅but de la crise. Malgr茅 ces chiffres alarmants, un pourcentage 茅lev茅 de Canadiens ont tout de m锚me conserv茅 un mode de vie sain, ont commenc茅 脿 faire de l'exercice et sont rest茅s en contact avec leur famille et leurs amis. Cependant, pour r茅pondre 脿 cette r茅alit茅, nous avons besoin de plus que des mesures individuelles. Nous devrons faire face 脿 l'impact de la colonisation, des privil猫ges, des in茅galit茅s et de l'injustice qui caract茅risent notre syst猫me de soins de sant茅 mentale 禄.
Karen Hetherington est charg茅 de cours 脿 l'脡cole de travail social et poss猫de pr猫s de 50 ans d'exp茅rience dans le domaine des services sociaux. Elle si猫ge actuellement au conseil d'administration national de l'Association canadienne pour la sant茅 mentale. Elle s'int茅resse principalement 脿 la pr茅vention et 脿 la promotion de la sant茅 mentale, au d茅veloppement communautaire et au travail social international.
karen.hetherington [at] mcgill.ca (anglais, fran莽ais)
Tina Montreuil, professeure adjointe, D茅partement de psychop茅dagogie et de psychologie du counseling
芦 Le paysage de la pand茅mie de COVID-19 a mis en 茅vidence l'importance cruciale d'aider les enfants, les jeunes et les familles sur la mani猫re de construire un bien-锚tre et une r茅silience en mati猫re de sant茅 mentale dans un monde en mutation. 脡tant donn茅 que 70 % des adultes vivant avec des probl猫mes de sant茅 mentale d茅clarent que leurs sympt么mes ont commenc茅 durant leur enfance ou leur jeune 芒ge, le temps est venu d'茅duquer et d'informer les principaux acteurs et utilisateurs de connaissances non seulement sur le fait que la r茅silience de la sant茅 mentale peut 锚tre d茅velopp茅e, mais aussi sur les moyens d'y parvenir 禄.
Tina Montreuil est professeure adjointe au D茅partement de psychop茅dagogie et de psychologie du counseling et membre associ茅e du D茅partement de psychiatrie. Ses recherches portent sur le r么le de la ma卯trise des 茅motions, des attitudes et des croyances sur le d茅veloppement et la transmission interg茅n茅rationnelle de la psychopathologie et sur la mani猫re dont les sympt么mes des probl猫mes de sant茅 mentale peuvent interf茅rer avec l鈥檃pprentissage autonome dans un contexte de groupe et avec la r茅ussite scolaire.
tina.montreuil [at] mcgill.ca (anglais, fran莽ais)
Samuel Veissi猫re, professeur adjoint, D茅partement de psychiatrie et co-directeur du programme Culture, esprit et cerveau
芦 La pand茅mie de COVID-19 a mis 脿 nu et amplifi茅 un large ensemble de vuln茅rabilit茅s sanitaires, sociales, 茅conomiques et politiques pr茅existantes. Les communaut茅s 脿 faibles revenus et marginalis茅es ont 茅t茅 les plus durement touch茅es par la maladie elle-m锚me et par les cons茅quences 茅conomiques, sociales et de sant茅 mentale des mesures d'enfermement. Tout au long de l'茅volution et de l'histoire de l'humanit茅, les pand茅mies ont entra卯n茅 une augmentation des conflits, de la x茅nophobie, des th茅ories de conspiration, de la d茅signation de boucs 茅missaires et des changements radicaux dans les relations sociales. 脌 l'猫re des t茅l茅phones intelligents, des m茅dias sociaux, de la "Zoomisation" et de la diminution des interactions en face 脿 face, la pand茅mie de COVID-19 a 茅galement provoqu茅 une 茅pid茅mie sans pr茅c茅dent d'isolement, d'incertitude, de peur, de d茅sinformation et de perte de confiance dans la science, la m茅decine, la politique et le bien public. C'est 脿 tous ces niveaux "cach茅s" (sant茅 mentale, relations familiales et sociales, construction du savoir, signification, espoir et confiance) que le v茅ritable bilan de la pand茅mie continuera 脿 se faire sentir pour les g茅n茅rations 脿 venir 禄.
Samuel Veissi猫re est professeur adjoint au D茅partement de psychiatrie, co-directeur du programme Culture, esprit et cerveau et membre associ茅 du D茅partement d'anthropologie. Anthropologue interdisciplinaire et sp茅cialiste des sciences cognitives, il 茅tudie les dimensions sociales de la connaissance, de la conscience et du bien-锚tre humain par le biais de divers projets, notamment les effets placebo et l'hypnose, l'hypersocialit茅 dans la d茅pendance aux t茅l茅phones intelligents, la polarisation sociale, le genre et la sant茅 mentale, et l'茅tude th茅orique de l'茅volution culturelle.
samuel.veissiere [at] mcgill.ca (anglais, fran莽ais, portugais)
Robert Whitley, professeur adjoint, D茅partement de psychiatrie
芦 Une bonne sant茅 mentale est favoris茅e par un nombre surprenant de facteurs, notamment l'activit茅 physique, le contact avec la nature et la spiritualit茅 et/ou la religion. Ces activit茅s peuvent 锚tre particuli猫rement importantes 脿 l'茅poque de la COVID-19 禄.
Robert Whitley est professeur adjoint au D茅partement de psychiatrie et chercheur principal du Groupe de recherche et d'int茅r锚t en psychiatrie sociale (SPRING) au Centre de recherche de l'h么pital Douglas. Ses trois principaux int茅r锚ts de recherche sont le r茅tablissement, la stigmatisation et la sant茅 mentale des hommes. Il dirige des projets financ茅s par les Instituts de recherche en sant茅 du Canada, la Commission de la sant茅 mentale du Canada, le Conseil de recherche en sciences humaines et la Fondation Movember.
robert.whitley [at] mcgill.ca (anglais, fran莽ais)
