Experts: Journée mondiale du sida | 1 décembreÌýÌý
La Journée mondiale du sida, organisée le 1er décembre, donne l’occasion à des personnes d’horizons divers de se rassembler pour mieux faire connaître le VIH/sida et pour montrer leur solidarité face à la pandémie.  Cette journée permet à plusieurs partenaires publics et privés de donner des informations sur la situation concernant la pandémie et de promouvoir la prévention, le traitement et la prise en charge du VIH/sida, dans les pays à forte prévalence mais aussi ailleurs. ()Ìý
Voici des experts de l’Université Â鶹AV qui peuvent s’exprimer à ce sujet :Â
Marie-Josée Brouillette, professeure agrégée, Département de psychiatrie et co-responsable d'un projet sur le VIH et le vieillissementÌýÌý
« Grâce à la participation de plus de 800 personnes vivant avec le VIH qui ont pris le temps de remplir des questionnaires pendant quelques années, nous avons pu identifier des moyens d'améliorer la santé et la qualité de vie du cerveau. Nous travaillons maintenant avec nos partenaires communautaires pour nous assurer que ces connaissances sont mises à la disposition de ceux qui pourraient en bénéficier ».Â
Marie-Josée Brouillette est professeure agrégée de psychiatrie dont le principal domaine d'intérêt est la prise en charge psychiatrique des patients médicalement malades, plus particulièrement ceux qui sont infectés par le VIH. , un projet sur le VIH et le vieillissement a été créé il y a près de 10 ans, dans cinq sites à travers le Canada pour comprendre les problèmes de santé du cerveau chez les personnes vieillissant avec le VIH.ÌýÌý
marie-josee.brouillette [at] mcgill.ca (français)Ìý
Lesley Fellows, professeure titulaire, Département de neurologie et de neurochirurgie et co-responsable d' un projet sur le VIH et le vieillissementÌýÌý
« Les personnes qui vieillissent avec le VIH ont habituellement un bon contrôle de l'infection virale, mais accumulent les problèmes de santé liés à l'infection et aux facteurs sociaux qui accompagnent leur séropositivité. Ce sont des pionniers : les personnes qui ont vécu le plus longtemps avec le VIH, personne ne sait à quoi s'attendre. Nous avons de bonnes nouvelles: les problèmes cognitifs qui étaient la grande préoccupation lorsque nous avons commencé notre projet sont stables dans le temps chez la plupart des gens ».Â
Lesley Fellows est une neurologue spécialisée dans les troubles de la cognition au sein du Département de neurologie et neurochirurgie. Ses recherches portent sur les fonctions des lobes frontaux du cerveau et sur les bases cérébrales de la prise de décision chez l'humain, en utilisant les outils des neurosciences cognitives. , un projet sur le VIH et le vieillissement a été créé il y a près de 10 ans, dans cinq sites à travers le Canada pour comprendre les problèmes de santé du cerveau chez les personnes vieillissant avec le VIH.Â
lesley.fellows [at] mcgill.ca (anglais)Ìý
, candidate au doctorat, Département d'épidémiologie, de biostatistique et de santé au travailÂ
 « La prévention de la violence entre partenaires intimes est intrinsèquement importante, mais son élimination pourrait également être cruciale pour mettre fin au VIH/sida ».Â
Salome Kuchukhidze est candidate au doctorat au Département d'épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail. Ses recherches portent sur les services de dépistage du VIH et la couverture du diagnostic parmi les populations cibles.Â
salome.kuchukhidze [at] mail.mcgill.ca (anglais)Ìý
Mathieu Maheu-Giroux, professeur agrégé, Département d'épidémiologie, de biostatistique et de santé au travailÌýÌý
« Le grand chevauchement entre la violence entre partenaires intimes et le VIH exige une attention urgente de la part des gouvernements, des sociétés et des communautés si nous voulons mettre fin à la violence basée sur le genre et réduire les nouvelles infections par le VIH ».Â
Mathieu Maheu-Giroux est un chercheur en santé publique au Département d’épidémiologie, de biostatistiques et de santé au travail, dont les intérêts de recherche couvrent la santé de la population, l'épidémiologie et les maladies infectieuses. Ses travaux récents ont porté sur l'évaluation de l'impact des interventions en santé publique, les mesures et les évaluations du fardeau de la maladie, ainsi que sur les interventions comportementales pour contrôler les maladies infectieuses.Â
mathieu.maheu-giroux [at] mcgill.ca (anglais, français)Ìý