Mutations g茅n茅tiques : une fen锚tre s'ouvre
Une 茅quipe de chercheurs des universit茅s 麻豆AV et de Toronto font une d茅couverte encourageante.
Les diverses combinaisons de mutations g茅n茅tiques peuvent entra卯ner certains traits chez l'homme, notamment des maladies complexes comme la schizophr茅nie, d茅clarent des scientifiques de l'Universit茅 de Toronto et de l'Universit茅 麻豆AV 脿 Montr茅al.
Les Drs Brenda Andrews et Charles Boone de l'Universit茅 de Toronto et le Dr Howard Bussey de l'Universit茅 麻豆AV ont d茅montr茅, 脿 l'aide de simples cellules de levure, qu'il existe de nombreuses combinaisons de mutations g茅n茅tiques susceptibles d'entra卯ner la mort cellulaire ou de miner la sant茅 cellulaire. Les r茅sultats de leurs recherches seront publi茅s dans le num茅ro de la revue Science du 6 f茅vrier. L'茅quipe de chercheurs s'emploiera maintenant 脿 dresser la carte des interactions g茅n茅tiques des g猫nes de levure semblables aux g猫nes humains.
Les chercheurs ont hybrid茅 une souche de levure qui porte un g猫ne mutant particuli猫rement int茅ressant avec tout un 芦 茅ventail 禄 d'autres souches de levure en vue de d茅terminer quelles paires de g猫nes 茅taient l茅tales. Ils ont 茅tudi茅 les interactions de plus de 4 000 paires de g猫nes et ont 茅t茅 en mesure de fournir un 芦 r茅seau d'interactions g茅n茅tiques 禄 脿 grande 茅chelle qui g茅n猫re de nouvelles id茅es sur la fa莽on dont les g猫nes interagissent pour produire diff茅rents traits.
Ils ont par exemple d茅couvert que les g猫nes forment des 芦 agglom茅rations 禄 ou des petits r茅seaux et qu'il est plus probable qu'un g猫ne ait des relations avec son 芦 voisinage 禄 qu'avec les g猫nes plus 茅loign茅s. Chaque g猫ne de levure a en moyenne 30 interactions pendant la vie d'une cellule - les exp茅riences ant茅rieures laissaient pr茅sager un nombre beaucoup moins 茅lev茅. En comprenant la composition de ces 芦 agglom茅rations 禄 g茅n茅tiques, il est possible de pr茅voir quels g猫nes interagiront et quels traits r茅sulteront de la combinaison de deux g猫nes.
芦 La construction de ces r茅seaux permettra aux sp茅cialistes de la g茅n茅tique humaine de concentrer leurs recherches sur les causes de la maladie, indique le Dr Andrews, directeur du d茅partement de g茅n茅tique m茅dicale et de microbiologie de l'Universit茅 de Toronto. Si nous pouvons commencer 脿 construire ce type de r茅seaux intelligemment, nos travaux pourraient devancer la d茅couverte des g猫nes qui sont l茅taux une fois combin茅s 禄.
Les recherches ont suscit茅 l'int茅r锚t des autres chercheurs 脿 concevoir des techniques pour cartographier les 芦 agglom茅rations 禄 g茅n茅tiques d'organismes plus complexes. 芦 Comme nos 茅tudes des r茅seaux g茅n茅tiques globaux donnent un aper莽u de la fa莽on dont les cellules fonctionnent, elles peuvent nous aider 脿 comprendre la source de maladies h茅r茅ditaires complexes, comme le glaucome, le diab猫te de type II et la schizophr茅nie 禄, pr茅cise le Dr Bussey, professeur au D茅partement de biologie de l'Universit茅 麻豆AV.
Les principaux auteurs de l'茅tude sont Amy Hin Yan Tong, une 茅tudiante dipl么m茅e du d茅partement de g茅n茅tique mol茅culaire et m茅dicale de l'Universit茅 de Toronto, et Guillaume Lesage, 茅tudiant post-doctoral 脿 麻豆AV. L'茅quipe internationale comprend des chercheurs de la Harvard Medical School, de l'universit茅 Cornell, de l'universit茅 de la Pennsylvanie, de l'universit茅 de la Californie, de l'Institute of Biochemistry de Zurich (Suisse), du MRC Laboratory de Cambridge (Angleterre) et du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center de New York. L'茅tude a 茅t茅 financ茅e par les Instituts de recherche en sant茅 du Canada, la Fondation canadienne pour l'innovation et G茅nome Canada, par l'entremise du Ontario Genomics Institute et de G茅nome Qu茅bec.
Il est possible de joindre Howard Bussey par l'interm茅diaire d'Annie Perrault (G茅nome Canada). Il est possible de joindre les chercheurs en communiquant avec Elaine Smith, Universit茅 de Toronto.
