Les troubles du mouvement qui affectent les noyaux gris centraux, comme la maladie de Parkinson et la maladie de Huntington, sont de plus en plus reconnus comme invalidant bien davantage que le mouvement. Des symptômes cognitifs et du comportement sont très courants chez ces patients, mais demeurent mal compris et difficiles à traiter. La recherche de la Dre Sharp vise à rapprocher ce que nous savons sur le rôle des noyaux gris centraux dans la cognition chez des sujets en santé et les symptômes cognitifs communs de patients, comme une mauvaise mémoire de travail, de la difficulté à exécuter plusieurs choses en même temps et l’apathie. Elle se concentre sur le rôle des noyaux gris centraux dans l’orientation de l’apprentissage et de la mémoire vers des objectifs importants sur le plan motivationnel. Ses travaux combinent des expériences comportementales, des manipulations pharmacologiques et de la neuroimagerie chez des patients et des sujets en santé. À terme, son objectif est de mettre au point des modèles plus précis de la dysfonction cognitive fondés en neurobiologie afin de développer et de tester de façon fiable de nouvelles thérapies comportementales et pharmacologiques.
La Dre Sharp est titulaire d’un diplôme de premier cycle de l’Université Queen’s et d’un diplôme de médecine de l’Université Â鶹AV. Elle a réalisé un postdoctorat à l’Université Columbia où elle a mené de la recherche sur les troubles du mouvement cliniques. Au Neuro, ses travaux l’amènent à collaborer avec le groupe de recherche sur la maladie de Huntington de l’Université Columbia et avec des neurologues de l’Université de Montréal.
La Dre Sharp cherche à comprendre la cognition chez des patients atteints de troubles qui affectent les noyaux gris centraux, comme les maladies de Parkinson ou de Huntington. Elle privilégie les symptômes cognitifs et comportementaux que les patients manifestent, dont l’apathie, la difficulté à exécuter plusieurs choses à la fois, des processus cognitifs plus lents et des problèmes de mémoire. L’application des neurosciences cognitives aux patients lui permet de mieux comprendre leurs symptômes et d’en suivre l’évolution, et d’aider à mettre au point de meilleurs traitements pharmacologiques et non pharmacologiques. La Dre Sharp fait appel à des sujets témoins pour tester des processus spécifiques au moyen de tâches cognitives qu’elle a conçues. Ses patients suivent aussi une formation cognitive fondée sur des mesures non effractives, comme la stimulation cérébrale, pour que différents réseaux du cerveau agissent en équilibre.ÌýÌý Ìý Ìý Ìý Ìý Ìý Ìý Ìý