Bonjour Melissa! Pouvez-vous vous pr茅senter?
Je m鈥檃ppelle Melissa et je suis travailleuse sociale au Neuro dans le cadre du Programme des tumeurs c茅r茅brales听et coordonnatrice clinique de l鈥櫭﹒uipe de service social des centres pour adultes du CUSM.
En quoi consiste la t芒che des travailleurs sociaux dans un h么pital comme le Neuro?
Nous faisons partie int茅grante du processus d鈥檃dmission des patients. Au moment de l鈥檃dmission, nous analysons leur situation clinique, familiale et 脿 domicile, afin d鈥檃voir une id茅e de la fa莽on dont se d茅roulera l鈥檃dmission et aussi planifier la sortie. 脌 bien des 茅gards, on nous consid猫re comme les planificateurs du d茅part. Nous examinons les modalit茅s de retour du patient 脿 domicile, pour qu鈥檌l se d茅roule si possible, en toute s茅curit茅. Si leur r茅sidence n鈥檕ffre pas des conditions ad茅quates, nous cherchons d鈥檃utres solutions. Pour ce faire, nous collaborons avec divers professionnels de la sant茅 et des partenaires communautaires, comme les CLSC, pour 茅laborer un plan.
Quelles sont les difficult茅s sp茅cifiques 脿 la clinique des tumeurs c茅r茅brales?
Le programme de tumeurs c茅r茅brales est probablement l鈥檜n des plus difficiles ici, en raison du diagnostic. En effet, on fait face 脿 un diagnostic initial qui peut s鈥檃v茅rer un choc pour les patients et leurs familles. Nous sommes l脿 pour leur offrir un soutien, leur donner des conseils sur le diagnostic et les aider tout au long de leur s茅jour hospitalier. Nous accueillons aussi les patients qui reviennent, en raison de la progression de leurs tumeurs.
Nous discutons 茅galement des soins en fin de vie. Les types de tumeurs que nous voyons sont passablement agressifs. Les traitements propos茅s visent 脿 prolonger la vie des patients, mais on arrive ensuite au stade des soins terminaux. Il est souvent bouleversant pour un patient de d茅cider qu鈥檌l n鈥檃 plus besoin de traitement pour se concentrer sur ses soins en fin de vie.
Dans l鈥檃ccomplissement de votre travail, qu鈥檈st-ce qui vous apporte un sentiment de joie?
Je fais ce travail depuis 18 ans. Et je crois qu鈥檌l n鈥檡 a rien de mieux que l鈥檌mpression d鈥檃voir atteint son objectif en mati猫re d鈥檃ide, d鈥檃ssistance et de soutien.
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Pensez-vous qu'il y a encore du travail 脿 faire en termes d'inclusion ?
Il y reste toujours des choses 脿 am茅liorer. Mais il ne fait aucun doute que le travail des professionnels noirs au Neuro re莽oit une grande reconnaissance. Je pense que c鈥檈st un plus pour toute organisation. Le Mois de l鈥檋istoire des Noirs nous donne l鈥檕ccasion de nous concentrer sur les nouvelles g茅n茅rations. Nous leur transmettons quelque chose que je n鈥檃i peut-锚tre pas eu dans ma jeunesse. Selon moi, plus il y aura de professionnels noirs, plus il y aura d鈥檕ccasions offertes et de portes ouvertes.
