Â鶹AV

Processus de médiation

Â鶹AV

Vous pouvez demander une médiation lorsque vous déposez un signalement. Autrement, si vous décidez au départ de ne pas choisir cette voie et que le cas fait l’objet d’une enquête, vous pouvez tout de même demander ultérieurement une médiation pourvu que l’assesseur·e n’ait pas terminé l’enquête. Toute enquête en cours sera suspendue pendant au plus 30 jours. Le processus de médiation est mené conformément à la Politique sur le harcèlement et la discrimination de Â鶹AV et à ses ±Ê°ù´Ç³¦Ã©»å³Ü°ù±ð²õ ³¦´Ç²Ô²Ô±ð³æ±ð²õ.Ìý

Lorsque vous demandez une médiation, l’OMR transmettra l’affaire à un·e médiateur·trice ayant les compétences et la formation appropriées. Le·La médiateur·trice communiquera avec la ou les autres parties pour leur demander si elles acceptent de résoudre le cas par la médiation. Toutes les parties doivent en convenir avant que le processus de médiation ne puisse commencer. C’est le cas que vous demandiez la médiation lors du dépôt du signalement ou plus tard pendant l’enquête.Ìý

La médiation est un processus confidentiel et volontaire au cours duquel le·la médiateur·trice facilite les discussions entre deux ou plusieurs parties sur les points qui ont donné naissance au conflit et soutient les parties afin qu’elles parviennent elles-mêmes à une solution qu’elles trouvent juste. Ce processus peut prendre diverses formes. Par exemple, le·la médiateur·trice peut aider les parties à se parler directement ou il peut passer de l’une à l’autre dans des lieux distincts. En tout temps, les parties peuvent se retirer de la médiation.Ìý

La médiation peut produire un éventail de résultats utiles pour les parties, notamment:

  • La communication simplifiée entre les parties sur les répercussions du comportement;
  • L’engagement par les parties à cesser les communications (directement ou indirectement, comme par des amis sur les réseaux sociaux) et à éviter la présence de l’autre partie;Ìý
  • L’engagement à participer à des séances d’éducation ou de formation sur le harcèlement ou la discrimination;
  • Des excuses.

Si le cas ne peut être résolu par la médiation dans les 30 jours, vous pourrez alors choisir de passer à une enquête. Si une enquête était déjà en cours lorsque la médiation a été tentée, elle sera alors réactivée.

Médiation : guide étape par étapeÌý

  1. Vous déposez un signalement de harcèlement et/ou de discrimination et demandez la médiation.*
  2. L’OMR communique avec la personne intimée afin de déterminer s’elle consent à la médiation. Dans l’affirmative, le cas passe à la médiation.Ìý
  3. Si le cas est résolu par la médiation:
    1. La résolution confidentielle doit être reconnue par les parties par écrit, de façon suffisamment détaillée pour permettre sa mise en œuvre, et le·la médiateur·trice la signe à titre de témoin.
    2. La résolution obtenue par médiation doit être réputée définitive et les parties renoncent à tout autre recours interne concernant ce cas.
    3. L’OMR conservera un exemplaire signé de la résolution.
  4. Si le cas n’est pas résolu par la médiation dans les 30 jours ouvrables, vous pouvez alors choisir de passer à une enquête (si une enquête était déjà en cours lorsque la médiation a été tentée, elle sera alors réactivée).

* Si vous décidez au départ de ne pas choisir cette voie et que le cas fait l’objet d’une enquête, vous pouvez tout de même demander ultérieurement une médiation pourvu que l’assesseur·e n’ait pas terminé l’enquête. Toute enquête en cours sera suspendue pendant au plus 30 jours.

Connaître vos droitsÌý

Le Bureau de la médiation et du signalement (OMR) cherche à s’assurer que toutes les parties connaissent leurs droits dans le cadre d’un processus de médiation. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements.Ìý

  • La médiation est un processus volontaire et n’ira de l’avant qu’avec le consentement de toutes les parties.
  • Un·e médiateur·trice qualifié·e et impartial·e dirigera la médiation.
  • En tout temps, les parties peuvent se retirer de la médiation.
  • Toutes les parties ont le droit à un·e conseiller·ère. Un·e conseiller·ère est un·e membre de Â鶹AV qui n’est pas rémunéré·e pour ses services et qui est là pour vous soutenir et vous guider dans le cadre d’un processus de médiation. Le choix de recourir ou non aux services d’un·e conseiller·ère vous appartient entièrement, et cette personne serait choisie par vous. Par exemple, certaines personnes choisissent un·e collègue de Â鶹AV ou un·e représentant·e du syndicat ou de l’association.
  • Toutes les parties doivent respecter la vie privée de l’autre partie et préserver la confidentialité de l’information communiquée durant le processus.
  • Tous les renseignements (p. ex., déclarations ou documents) partagés précisément aux fins de la médiation ne peuvent pas être mentionnés si le cas passe à une enquête, sauf si la partie qui a fourni le renseignement consent à son utilisation.
  • Si les parties parviennent à une résolution par la médiation, elles renoncent alors à tout autre recours interne fondé sur les mêmes faits.
  • Si les parties ne parviennent pas à une résolution par la médiation, la partie responsable du signalement peut opter pour une enquête. Si une enquête était déjà en cours lorsque la médiation a été tentée, elle sera alors réactivée.
Back to top